CITES & Statuts de la faune

Statuts de la faune sauvage en Guyane

En Guyane, les arrêtés du 15 mai 1986 classent les espèces selon des statuts de protection. De plus, les différents arrêtés ministériels français confèrent à la majorité de la faune une plus haute protection que la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, ou Convention de Washington) puisque les lois françaises interdisent l'exportation de nombreuses espèces. 
Voici les 3 statuts de protection de la faune en Guyane :


Les espèces intégralement protégées :

Interdiction de destruction, de capture, d'enlèvement, de mutilation, de naturalisation, de transport, de colportage, de commerce, d’utilisation, de vente et d’achat. C’est le cas des espèces qui sont naturellement peu abondantes, de celles qui ont subi une trop grosse pression de chasse et de celles qui sont considérées comme rares à l’échelle mondiale. C’est aussi le cas des espèces dont le taux de reproduction est très faible et dont la chasse rendrait leur survie difficile.

Voir les arrêtés préfectoraux en cours


Les espèces non commercialisables :

Interdiction de vente et d'achat, de colportage, de naturalisation et d'exportation. Cette partie correspond aux espèces dont la vente est illicite à l’exception des spécimens nés et élevés en captivité. Cette mesure permet de restreindre l’impact de la chasse en la limitant à une consommation personnelle. Elle concerne les espèces dont le prélèvement raisonnable par l’homme est compensé par un taux de renouvellement suffisant.


Les espèces autorisées à la chasse et à la vente :

Sont soumis à autorisation délivrée par le préfet la mise en vente, la vente et l'achat des spécimens. Actuellement, 7 espèces de mammifères et 1 espèce de reptile peuvent faire l’objet de commerce en Guyane. Il a été estimé que ces espèces étaient en nombre suffisant et que leur taux de reproduction était satisfaisant par rapport à un prélèvement plus important.